H. Hofmann. Le guide Hachette Nature des Plantes Sauvages . Hachette pratique. 2012.
Nombre d’espèces citées : 100 espèces décrites.
Recettes : De bonnes idées de recettes.
Utilisations anciennes et médicinales : Quelques grandes lignes historiques et quelques indications médicinales.
Images : 2 à 3 photos et 0 à 1 dessin par plante.
Facilité de lecture : 1 double page par plante, lecture très agréable, ni trop dense ni trop aéré.
Bibliographie : Courte.
Commentaire : Parfois quelques manques de mise en garde sur la toxicité de certaines plantes. Les principales confusions dangereuses sont données. Il manquerait de descriptions pour éviter les confusions. Petit format. Ne se trouve plus que d'occasion.
M. Peyrot. Le petit guide des plantes sauvages comestibles. First. 2019.
Nombre d’espèces citées : 69 espèces décrites.
Recettes : Aucune recette mais de bonnes indications sur la manière de consommer les plantes.
Utilisations anciennes et médicinales : Quelques rares anecdotes.
Images : 2 à 3 dessins par plante.
Facilité de lecture : 1 double page par plante.
Bibliographie : Aucune.
Commentaire : Il y a un manque de mise en garde contre certaines confusions.
Très petit format. 3,99€.
G. Fabiani. Abécédaire des plantes sauvages comestibles. Naturalia Publications. 2018
Nombre d’espèces citées : 110 espèces décrites.
Recettes : De nombreuses recettes faciles à réaliser.
Utilisations anciennes et médicinales : Aucune indication médicinale. Quelques noms communs différents sont donnés pour chaque plante.
Images : 0 à 1 photo ou dessin par plante.
Facilité de lecture : 1 à 2 pages par plante.
Bibliographie : Presque nulle.
Commentaire : Quelques indications sur la répartition des plantes sont incorrectes mais sans gravité. Il y a un léger manque d'indications sur les confusions possibles ainsi qu'un léger manque de mises en garde sur certaines plantes à faible toxicité. L'introduction du livre est très intéressante sur l'ethnobotanique.
Petit format. 18€.
F. Couplan. Plantes sauvages comestibles, cueillir la nature parmi les prés et les bois. Larousse, 2018.
Nombre d’espèces citées : Pour les comestibles : 119 espèces détaillées et 72 espèces rapidement décrites. Pour les toxiques : 20 espèces détaillées et 50 autres citées.
Recettes : une recette par plante comestible détaillée.
Utilisations anciennes et médicinales : Très peu d'indications sur les usages anciens, quelques indications médicinales.
Images : 1 à 2 photo par plante
Facilité de lecture : 1 double-page par plante
Bibliographie : Bien complète pour ceux qui veulent en savoir davantage.
Commentaire : C'est un livre d'un format plutôt grand. Il est très complet aussi bien sur la forme que sur le fond. De nombreuses pages expliquent les enjeux de la consommation de plantes sauvages. D'autres pages donnent un aperçu des plantes sauvages comestibles d'autres régions du monde. Ce livre présente malheureusement quelques indications douteuses sur la comestibilité.
Rudi Beiser. Le guide des plantes sauvages et comestibles. Larousse, 2019.
Nombre d’espèces citées : 116 espèces décrites.
Recettes : Une recette par plante et des indications sur les manières de les utiliser.
Utilisations anciennes et médicinales : Quelques anecdotes et quelques propriétés médicinales traditionnelles pour chaque plante.
Images : 2 à 3 photo et 2 dessins par plante
Facilité de lecture : 1 double-page par plante
Bibliographie : Aucune.
Commentaire : Ce livre petit format bien fait présente malheureusement quelques informations douteuses sur la comestibilité de certaines plantes.
C. Lecomte et C. Delevoye Demolin. Sorties du bois ! : 50 plantes de nos régions à cueillir et déguster ! Noires Terres, 2014.
Nombre d’espèces citées : Environ 50 espèces décrites.
Recettes : de nombreuses recettes faciles à réaliser.
Utilisations anciennes et médicinales : Quelques anecdotes et quelques propriétés médicinales.
Images : 1 à 2 photo par plante
Facilité de lecture : 1 à 2 double-pages par plante
Bibliographie : Courte.
Commentaire : Ce livre présente quelques erreurs, notamment au moins une photo ne correspondant pas à la plante indiquée.
Grand, Marianne. Cueillettes gourmandes. Cuisinez nature avec vos enfants. Solar, 2001.
Nombre d’espèces citées : Environ 48 espèces décrites.
Recettes : 1 à 2 recettes par plante.
Utilisations anciennes et médicinales : Quelques rapides anecdotes.
Images : 1 petite photo par plante
Facilité de lecture : 1 à 2 pages par plante
Bibliographie : Courte.
Commentaire : Ce livre est plutôt destiné au sud de la France. Il manque des indications sur les espèces protégées : attention le chou marin est protégé partout.
Les graines de carottes sauvages ont un goût qui se rapproche de la poire. Elles vont donc très bien dans les desserts.
Attention : pour être sûr de reconnaître la carotte sauvage vous devez voir les inflorescences qui se referment en une sorte de nid quand elles mûrissent; quand les fleurs blanches sont encore présentes il y a une petite fleur rouge foncé au centre; les tiges et les feuilles sont poilues.
N. Machon et E. Motard, À la découverte des plantes sauvages utiles -Comment les identifier, comment les utiliser. Dunod, 2018.
Nombre d’espèces citées : Environ 120 espèces décrites.
Recettes : Quelques recettes.
Utilisations anciennes et médicinales : Les propriétés médicinales des plantes sont données ainsi que quelques anecdotes historiques.
Images : 2 à 3 photos par plante
Facilité de lecture : 1 à 2 pages par plante
Bibliographie : Très complète et utile.
Commentaire : Ce livre est une réédition améliorée d’un livre qui était déjà très bien. Il manquerait une mise en garde sur les confusions possibles avec la carotte. Une longue introduction permet d’aborder la biologie des plantes. La petite clé d’identification visuelle au début du livre est assez utile et agréable à trouver. Format moyen. 18€. Bon pour débuter.
S. Fleischhauer, J. Guthmann, R. Spiegelberger, et T. Thevenin, Plantes sauvages comestibles. Ulmer, 2018.
Nombre d’espèces citées : 61 espèces décrites.
Recettes : Une recette par plante et d’autres indications sur la manière de les consommer.
Utilisations anciennes et médicinales : Les propriétés médicinales et presque aucune anecdote historique ne sont données.
Images : 1 dessin détaillé et 5 à 8 photos par plante.
Facilité de lecture : 2 doubles pages par plante.
Bibliographie : Très légère.
Commentaire : Il s’agit d’un très bon livre. La grande quantité de photos et les descriptions très précises des plantes font que si l’on suit rigoureusement ce livre, l’identification est assurée. Les confusions possibles ne sont que très peu données, il faut donc suivre rigoureusement les descriptions. Les plantes sont classées par milieu. On trouve un calendrier des cueillettes bien présenté à la fin du livre. Petit format. 16,90€. Bon pour débuter.
Pour les œufs mimosa on prépare des œufs durs, on les coupe en deux dans la hauteur et on enlève le jaune. On mélange ensuite les jaunes d’œufs durs avec un peu d'huile et des plantes finement hachées.
Ici je vous propose les feuilles et fleurs d'achillée millefeuille et les feuilles et fleurs de pâquerette. On remet le mélange dans les blancs d’œufs et c'est prêt !
On peut utiliser aussi le lamier pourpre, le lamier blanc, le lierre terrestre, les moutardes sauvages, etc..
Sur la photo, les oeufs mimosa sont accompagnés de boutons de fleurs de pissenlit poêlés.
Les feuilles de tilleuls (Tilia cordata ou Tilia platyphyllos) peuvent être séchées puis broyées à la main pour en faire une sorte de farine.
Pour faire du pain on met dans cette proportion 500 g de farine de blé et 100 g de farine de tilleul.
500 g de farine
100 g de feuilles de tilleul réduites en poudre
1 cuillère à café de sucre
1 cuillère à café de sel
3/4 de sachet de levure déshydratée
et de l'eau
On peut utiliser cette farine de tilleul pour d'autres préparations à base de farine.
La matricaire odorante est une plante de la famille des camomilles. Elle se trouve beaucoup sur les chemins caillouteux. Elle donne un goût proche de l'ananas.
Ingrédients:
- 1 petite poignée de matricaire sèche ou fraîche finement ciselée
- 120 g de sucre
- 3 oeufs
- 1/2 paquet de levure chimique
- 125 g de farine
- 1/2 verre d'huile de colza ou 120 g de beurre ramoli
- 3 à 4 pommes et coupées en dés
Mélangez tous les ingrédients et mettez 45 minutes au four à 160°C
Avec son goût proche du litchi, voici le sirop de fleurs de sureau :
Plongez 6 à 8 ombelles dans 2 L d'eau très chaude et 1 citron coupé en petits morceaux.
Laisser infuser 5 à 6 heures.
Filtrer en exprimant les citrons et ajouter 1 kg de sucre.
Faire bouillir 10 min à feu doux et mettre en bouteilles hermétiques.
Filipendula ulmaria et Sambucus nigra
Ingrédients (6 personnes) :
- 50 cl de crème fraîche liquide
- 50 g de sucre
- 3 feuilles de gélatine
- 4 pincées de fleurs de reine-des-près
Mettre la crème, le sucre et la reine-des-près dans une casserole et faire frémir. Dès le début de l'ébullition, retirer la casserole du feu et ajouter les 3 feuilles de gélatine préalablement
trempées dans l'eau froide.
Bien remuer et mettre dans des coupelles. Laisser refroidir quelques heures.
Pour le coulis, presser des baies de sureau noir, filtrer, ajouter 1/4 du poids de liquide en sucre puis porter à ébullition jusqu'à obtenir une consistance "coulis". Laisser refroidir et verser
sur votre panna cotta.
Cette plante venue d'Amérique du sud se plait tout à fait dans nos jardins, elle donne un petit gout de noisette aux blinis !
Pour 5 personnes :
• 2 oeufs
• 200 g de galinsoga
• 150 g de farine
• 1/2 sachet de levure
• 40 g de beurre
• un peu de sel
• 20 cl de lait
• un peu d'huile pour faire cuire
Hacher le galinsoga. Mélanger tous les ingrédients avec le lait en dernier et doucement pour éviter les grumeaux.
Faites chauffer une poêle préalablement huilée, et déposez des cuillères de pâte dans la poêle. Dès que les blinis commencent à avoir de petites bulles sur la face, retournez-les pour cuire
l’autre côté.
A déguster avec un pesto, une tartinade, nature ou avec un chèvre chaud !
On peut très bien remplacer le galinsoga par des feuilles de coquelicot, d'ortie, de plantain, de mauve, etc..
Cueillez vos fleurs, coupez simplement au couteau l'arrière de la fleur pour ne garder que les pétales, il reste toujours un peu de vert, cela ne pose aucun problème. Vous pouvez même mettre les fleurs entières, la confiture pourra alors être légèrement amer.
Rajouter environ 2 L d'eau par kg de fleurs. Vous pouvez ajouter le jus d'un citron par kg. Il faut souvent rajouter un gélifiant (agar-agar, gélatine, etc.).
Ajouter 750 g de sucre par kilo de préparation puis laisser réduire 45 minutes en remuant. Mettre en pot, c'est un délice !
A la bonne saison, souvent fin avril, on peut cueillir 3 kg de fleurs par heure.
C'est le fruit de la viorne obier que l'on utilise pour faire de la confiture. Ce fruit rouge étant bien amer, il faut le mélanger avec un autre fruit. Le goût est proche de celui de la confiture de cynorrhodons.
On peut faire un mélange d'un tiers de fruit de la viorne obier et de deux tiers de mirabelles (qu'on trouve au même moment). Les fruits de cette viorne restent longtemps sur l'arbre jusqu'à la fin de l'hiver et gagnent un peu en sucre tout au long de la saison.
En début d'année, au mois de février, on peut trouver les chatons de noisetiers. Les chatons sont un ensemble de fleurs mâles du noisetiers. Ces chatons libèrent le pollen qui est disséminé par le vent pour atteindre les minuscules fleurs femelles.
Une recette toute simple :
On cueille les chatons quand ils sont bien jaunes, ni trop jeunes (ils sont un peu violacés), ni trop vieux (ils deviennent marron).
On les fait revenir à la poêle avec une matière grasse.
A côté on prépare une sauce au fromage, avec du maroilles c'est très bon !
Les ingrédients :
1 verre de graines de chénopode (Chenopodium album)
300g de farine
150g de camembert
200g de beurre ramolli
2 oeufs
sel, poivre
Mélanger tous les ingrédients, former des rouleaux avec la pâte et la mettre au frigo une heure. Sortir la pâte et la couper en tronçons que l'on met au four 5 à 10 minutes.
G. Lefrançois, Plantes sauvages à l’usage des randonneurs : Identifier, se nourrir, soigner. Ibos: Rando, 2008.
Nombre d’espèces citées : Environ 100 espèces décrites.
Recettes : Quelques bonnes recettes à la fin du livre.
Utilisations anciennes et médicinales : Des propriétés médicinales et des histoires des plantes sont données pour chaque plante.
Images : Une photo par plante.
Facilité de lecture : Environ une page par plante.
Bibliographie : Un peu courte.
Commentaire : La protection nationale du chou marin n’est pas citée. Il y a quelques erreurs sur les noms scientifiques. Quelques plantes citées ont une comestibilité douteuse. Les confusions possibles sont peu décrites.
S. Hampikian, Cueillettes sauvages sans risques: baies, plantes, champignons. Terre vivante, 2010.
Nombre d’espèces citées : Environ 85 espèces de plantes décrites.
Recettes : Aucune recette.
Utilisations anciennes et médicinales : Quelques indications sur les usages médicinaux.
Images : Une photo par plante.
Facilité de lecture : Environ une page par plante.
Bibliographie : Courte.
Commentaire : Manque de détail sur certaines confusions. Peu d’indications sur les usages alimentaires.
C. de Hody et J. Terrazzoni, Cueilleur urbain. Flammarion, 2017.
Nombre d’espèces : 35 espèces décrites.
Recettes : Environ deux recettes par plante.
Utilisations anciennes et médicinales : Quelques anecdotes historiques par plante et leurs propriétés médicinales.
Images : Un dessin par plante.
Lecture : Une à deux double-pages par plante. Texte trop aéré.
Bibliographie : Bonne bibliographie, notamment pour les propriétés médicinales.
Commentaire : Il manque des informations sur les possibles confusions. Il semble y avoir des erreurs de détermination des espèces. Il manque d’informations sur les potentielles toxicités. Format moyen.